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L'Histoire du tapis Qajar, Palavi et tisserands Juifs

Dernière mise à jour : 2 mars 2023

De nombreux tapis (entre 1 500 et 2 000) ont été conservés depuis la période safavide, mais la datation et l'établissement de la provenance de ces tapis restent très difficiles. Il en subsiste aussi de l'ère Qajar et Pahlavi en nombre encore plus grand. Les inscriptions sont une indication précieuse pour déterminer les artisans, les lieux de fabrication, les commanditaires, etc. De plus, une fois qu'un tapis a été fabriqué et est resté dans un endroit précis, il permet d'identifier les autres pièces qui lui sont relatives.




Industrie juive

Le premier tapis tissé par les Juifs et qui nous soit parvenu, est une tapisserie murale datée du IIème siècle ap.J.C et ayant pour origine la ville d'Alexandrie3. À l'époque de l'Empire des Sassanides, on parle des corporations juives de tisseurs de tapis4.

Benjamin de Tudèle, voyageur et rabbin juif espagnol (mort en 1173) a effectué de nombreux déplacements et écrits.

« A la fin du xiie siècle, une très grande partie de la production des tapis d'Iran provenaient des communautés juives de Hamadân, Ispahân et de Shiraz ».

Chez un fabricant juif de tapis persans, av. 1906

Le Shâh safavide Abbâs Ier le Grand (1588-1629) ouvre une nouvelle ère dans l'industrie du tapis en s’installant dans sa nouvelle capitale à Ispahân, accompagné de quelques Juifs et d'Arméniens. Les Juifs étaient réputés pour leur savoir-faire dans la teinture en laine et en soie, et ils faisaient partie des importantes corporations des métiers de tissage. À partir du xvie siècle, les Juifs se manifestent dans la production et la commercialisation des tapis en Iran mais également en Turquie, Afghanistan, Égypte, Espagne, Bulgarie, Moldavie, Grèce et en Palestine7.

Les historiens iraniens et arabes indiquent que la région située entre Ispahân et Tustar (ou Shushtar) était plus connue sous le nom de Yahudistan (pays des Juifs)7. L'Azerbaïdjan a fourni les célèbres tapis Shirvân, Kubâ et Korabach. L'historien britannique Martin Gilbert, auteur de The Dent Atlas of Jewish History, écrit : « Le sud du Caucase entre l’Iran et la Turquie a été un lieu privilégié dans la culture du tapis.(...). Les Juifs et leurs voisins musulmans ont tissé ces beaux tapis aux couleurs et aux dessins si particuliers dans leur originalité... » Ce sont les Juifs des Montagnes, précise Anton Felton9.

Les villes où les juifs ont été les plus actifs dans le tissage et la commercialisation des tapis sont Mashhad, Kermân, Farahân, Shiraz, Ispahân et Kashân. Cette dernière avait été adoptée par des Juifs expulsés d’Espagne à l’époque de l’Inquisition aux xve-xvie siècles. « Il existe des documents historiques, écrit Anton Felton, qui prouvent que cette ville a été un centre de culture juive persane et les tapis Kashân tissés par les Juifs en sont le témoignage »

Au début du xixe siècle, on assiste à l'épanouissement de la production des tapis produits par les communautés juives. Les villes de Kashân, Ispahân, Kermân, Tabriz, Sarâb et Jérusalem se font remarquer par la richesse de leurs ouvrages. Quelques-unes de ces pièces, d'une rare finesse, sont conservées dans différentes musées à travers le monde. À titre d'exemple, le Beth Tzedek Museum de Toronto (Canada), possède une douzaine de ces tapis dont un kashân de 1850, où les figures et les dessins retracent l'histoire du peuple juif à l'époque du roi Salomon, associée à l’histoire de l'ancienne Bible. Ce tapis est constitué par 2 000 000 nœuds. Un autre tapis kashân datant des années 1890, montre toute la finesse du travail de tissage fait par les Juifs ; il avait été commandé par Nâser od-Din Shâh (1848-1896) qui voulait l'offrir à son médecin juif, Hakim Nur-Mahmud7.

Dans les correspondances des missionnaires anglais du xixe siècle, on peut lire : « La plupart des tisseurs dans les ateliers étaient composés de femmes juives et chrétiennes ». Les plus habiles d'entre elles sont très recherchées. « Le prix payé, écrit le voyageur écossais (en) James Baillie Frazer dans son récit de voyage en Iran dans les années 1820, pour acheter une veuve turkmène habile dans le tissage des tapis, peut parfois être supérieur à celui que l’on payerait pour une jeune fille à marier ». Les femmes juives de Kermân, Kashân et Téhéran sont particulièrement spécialisées dans le filage de la soie et le tissage brodé appelés brocarts (zarbâft).

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